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Autour du chat 

Retrouvez ici, divers articles concernant nos amis félins

​​Coryza du chat

Parlons du coryza du chat, car c’est une maladie qui est très commune dans cette espèce et qui est, peut-être, sous-estimée. Les mortalités ne sont pas rares, parmi les chatons notamment !

Qui sont les responsables du coryza du chat ?

C’est un ensemble de virus et de bactéries qui sont responsables des symptômes chez le chat. Les virus du coryza du chat sont :
1) Herpès virus : c’est le virus le plus dangereux, responsable des problèmes respiratoires et il a la particularité de rester indéfiniment dans l’organisme. Cela veut dire que le chat contaminé par le virus Herpès du coryza sera toujours porteur de ce virus et pourra avoir des rechutes selon certaines conditions (stress, mise bas,…). Même un chat vacciné pourra avoir des rechutes, mais les signes cliniques seront atténués grâce à la vaccination.
2) Calicivirus : virus responsable des « ulcères » au niveau de la langue et dans la bouche.
3) Réovirus : virus plus bénin. Les bactéries viennent surinfecter et aggraver les signes cliniques liés aux virus et une des bactéries nommée « chlamydia  » provoque des conjonctivites assez résistantes.

 

 

Quels sont les catégories les plus touchées par le coryza du chat ?

Les catégories les plus atteintes sont les chats vivants en communauté (chatterie, refuge, pension, élevage,..), les chatons (très sensibles) et les chats adultes qui ne sont pas vaccinés. Les chats se contaminent par les éternuements des chats contaminés mais peuvent aussi être contaminés par les personnes qui soignent les animaux malades.


Conseils pour le personnel travaillant dans ces endroits :
Bien se désinfecter les mains après chaque manipulation de chats atteints de coryza 
Bien isoler les chats atteints du coryza du chat pour éviter la propagation de la maladie 


Quels sont les signes cliniques du coryza du chat ?
Le signes apparaissent 2 à 5 jours après contact avec les germes responsables du coryza du chat.
Les premiers signes sont d’ordre respiratoire : TOUX – ÉTERNUEMENT. ÉCOULEMENT NASAL (purulent) –
Conjonctivite avec écoulement purulent aux niveaux des yeux.
ULCÉRATION au niveau de la bouche et de la langue.
ANOREXIE (perte d’appétit) : le chat perd son odorat et le goût. Ensuite, sans traitement, le coryza du chat évolue vers des lésions très graves : PNEUMONIE – NÉCROSE DES CORNETS (os) NASAUX Cachexie ——>MORTALITÉ.
 
Quels sont les moyens thérapeutiques contre le coryza du chat ?
1) donner des antibiotiques par voie orale ou par injection.
2) Un collyre avec antibiotique (tétracyclines) pour les infections oculaires
3) Hospitaliser le chat : dans les cas graves (anorexie- déshydraté) afin de mettre le chat sous perfusion et de le réalimenter par sonde naso-oesophagienne. On profitera de la perfusion pour y adjoindre les produits anti-infectieux.


Il existe un complément alimentaire particulier que vous pouvez donner en période de crise de coryza ou de convalescence. C’est un complément à base de LYSINE qui est un acide aminé qui joue un rôle anti virale. 
Le coryza du chat est une maladie qui peut être contrôlée et  traitée si elle est prise à temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les chats d’intérieur sont gardés dans cet environnement pour de multiples raisons.

La principale est de ne pas les exposer aux dangers du monde extérieur : Traumatismes, maladies, intoxications,…. .

 

Il est vrai que les chats d’intérieur vivent plus longtemps que les chats vivants en plein air.

Mais pour les chats d’intérieur, il y a un critère qui est très important, c’est d’avoir un environnement intéressant, stimulant sa curiosité pour compenser les conditions qu’ils pourraient trouver dans le monde extérieur.

 

Je vais vous présenter quelques éléments d’environnement que les chats d’intérieur doivent avoir pour être plus heureux.

 

 

 

  • 1. Une bonne litière (bacs) :

 

Si vous avez plusieurs chats d’intérieur, vous devez vous assurer d’avoir un nombre suffisant, c’est à dire une litière par chat. Si votre chat n’e sent pas à l’aise avec sa litière, il peut l’éviter avec tous les désagréments que cela va engendrer.

Les litières doivent être nettoyées (raclées) tous les jours .Il faudra changer la litière au moins tous les mois et pour terminer, remplacez le bac à litière tous les 6 mois.

Mettez la litière de chats d’intérieur dans un endroit calme, il faut que le chat se sente en sécurité et ne pas être dérangé par le passage des membres de la famille ou de chiens éventuellement.

Je vous conseille d’employer un bac assez large, ouvert (sans capot), en plastique avec une litière agglomérante  non parfumée.

 

Attention, n’utilisez la litière agglomérante que quand le chat est habitué et surtout pas pour les chatons (risque d’occlusions intestinale).Préférez la litière minérale pour les chatons (craie ou sable) !

 

 

 

  • 2. De l’herbe à chats :

 

la plupart des chats d’intérieur adorent l’herbe à chat. Vous pouvez facilement en cultiver dans un petit pot .Vous pouvez trouver des semences d’herbe à chats dans une animalerie, c’est souvent soit du blé, de l’avoine ou du seigle.

 

 

 

  • 3. une alimentation de qualité :

 

 Les chats d’intérieur ont besoin d’aliments de très bonne qualité .C’est un critère très important. Si vous voulez un exemple d’aliment de qualité, je vous conseille la gamme « Hills science diet ».

 

 

 

  • 4. jouets :

 

 Le chat est un animal joueur et il est très important pour les chats d’intérieur d’avoir des jouets dans son environnement.

 

Quels types de jouets ?? Cela dépend du chat .Certains vont apprécier des jouets émettant des sons, d’autres préféreront des jouets silencieux.

 

La texture du jouet va également jouer un rôle (cuir, fourrure, plume,..)

Les jouets qui se déplacent sont aussi des objets appréciés par les chats (petites balles, lumière laser,..)

Une peluche remplie d’herbe à chats peut également faire l’affaire.

 

Offrez à vos chats d’intérieur une variété de jouets. Ne les donnez pas tous à la fois, faites une rotation (par exemple changez de jouets tous les 2-3 jours).

 

Prenez le temps de jouer avec votre chat tous les jours ! Consacrez au moins 10 minutes par jour à cette activité et utilisez des jouets très interactifs !

 

 

 

  • 5. Griffoir :

 

 N’oubliez pas que le chat aime gratter et pour les chats d’intérieur cette notion est aussi importante. Le fait de gratter permet aux chats d’aiguiser leurs griffes, d’éliminer des morceaux de griffes morts et de marquer leur territoire.

 

Vous devez vous assurer que vous avez un bon endroit où le chat peut aller gratter.

 

Prenez un griffoir assez large et tendre.

 

Mettez-le dans un endroit où votre chat se sent bien et passe son temps.

 

Un griffoir d’angle, par exemple, peut faire l’affaire et si vous avez plusieurs chats, pensez à mettre plusieurs griffoirs !

 

 

 

  • 6. Refuge : 

 

Les chats ont besoin d’un endroit où ils se sentent en sécurité .Les chats d’intérieur vont trouver cet endroit soit dans une boîte, soit dans une cage de transport.

Il est très important de mettre ce « refuge » dans un endroit calme et mon conseil sera de la placer en hauteur, par exemple audessus d’une armoire ou d’un meuble.

 

Par exemple, un lit situé dans une chambre calme peut être un excellent refuge pour votre chat.

 

Des zones où il pourra surveiller l’environnement est aussi un excellent choix.

 

Mais surtout, choisissez un endroit calme, à l’abri de passages de chiens (si vous en avez) ou d’autres congénères.

 

 

 

  • 7. la stimulation visuelle : 

 

Encore une fois le chat est un animal curieux, et, pour les chats d’intérieur, le meilleur stimulus visuel est de pouvoir regarder par la fenêtre.

 

L’idéal est d’avoir une véranda et cela n’est pas possible, mettez un siège à côté d’une fenêtre pour que le chat puisse regarder le milieu extérieur.

 

Si vous voulez encore plus stimuler votre chat et que vous avez un petit jardin, mettez une mangeoire pour oiseaux à proximité de cette fenêtre, votre chat sera captivé.

 

Si vous avez une véranda, mettez-y un perchoir car les chats adorent grimper et avoir un regard vers le bas de son environnement.

 

Un arbre à chat n’est pas si encombrant que cela à caser dans une véranda et vous rendrez ainsi votre chat très heureux.

 

Privilégiez les arbres à chat qui ont une possibilité d’offrir un refuge pour vote chat (tout en haut)

 

 

 

  • 8. Donnez de l’amour à votre chat :

 

 Prenez un peu de votre temps pour avoir des moments de tendresse avec votre chat. Vous serez surpris par le retour que vous aurez.

 

Si vous respectez ces différents points, vos chats d’intérieur seront heureux et pourront s’épanouir dans cet environnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Déceler la douleur chez le chat ‘est parfois un véritable challenge !  En effet cette espèce a la particularité de bien cacher sa souffrance et la gestion de la douleur chez le chat a été bien souvent ignorée.

 

 Mais la douleur existe chez le chat comme pour d’autres espèces, et il est vrai que le chat l’exprime certainement d’une façon différente par rapport au chien ou l’homme.

 

 

 Mais au fond qu’est-ce que la douleur ?

 

La douleur est une sensation désagréable qui se développe suite à des stimulations des terminaisons nerveuses spécialisées que l’on appelle les récepteurs de la douleur.

 

On trouve les récepteurs de douleur dans tous les tissus : la peau , les parois des artères, au niveau de la  plèvre ( thorax) ,les organes abdominaux ,l’œil, au niveau du  système  nerveux central ( cerveau et moelle épinière)  et ces récepteurs peuvent être stimulés par des stimulus externe tels que : le froid ,la chaleur, les coups, les  blessures ,les  fractures ,des substances chimiques,…

 

Lorsqu’une région  du corps est endommagée ou  enflammée, le corps produit des substances   chimiques qui stimulent ces récepteurs de la douleur : ces substances sont la sérotonine, l’histamine, des prostaglandines et divers enzymes.

 

 Ce sont ces médiateurs de l’inflammation qui sont responsables de ces stimulations de ces récepteurs de la douleur et une fois que ces récepteurs de la douleur sont stimulés, ils  transmettent une information au niveau du système nerveux central (cerveau) 

 

Il est vrai qu’en médecine vétérinaire il est difficile d’évaluer le degré douleur car malheureusement nos animaux de compagnie ne nous  parlent pas. Mais par certaines observations on peut évaluer le degré de la  douleur.

 

 Il a été mis en place des grilles d’évaluation de la douleur pour l’homme, mais pour le chat, à ma connaissance, il n’existe pas de telle  grille d’évaluation homologuée par la profession vétérinaire.

 

 

Quelles sont les signes de la douleur chez le chat ?

 

 C’est VOUS, propriétaire de chat, qui est le mieux placé  pour déceler si votre compagnon a de la  douleur.

 

 

 

 Comment ?

 

Par l’observation des  changements du comportement de votre  chat.

 

Un chat qui souffre aura les comportements et signes suivants :

 

Évite les personnes, va se cacher, va s’isoler

 

Peut avoir un comportement agressif (ce qui n’est pas son habitude), nerveux

 

Changements dans sa démarche, ses habitudes : boiterie, difficulté pour  se relever, raideur, ne saute plus sur sa position d’observation (ex : arbre à chats, appui de fenêtre,..)

 

Chat qui ne se toilette plus (poils ébouriffés, présence de nœuds,…) peut également aussi indiquer qu’il a présence de douleurs liées à l’arthrose du  chat par exemple.

 

Vocalisation anormale : miaulement inhabituel, gémissement, plus de  ronronnement

 

Malpropreté, difficulté pour aller à sa litière sont également des  signes qui peuvent  indiquer un problème douloureux tel que cystite ou dysurie   c’est-à-dire difficultés d’uriner (présence de calculs)

 

Perte d’appétit  voir ne mange plus (anorexie)

 

Augmentation de la fréquence respiratoire et  du rythme cardiaque.

 

Comme vous aimez  votre chat, vous allez très vite vous rendre compte de tous ces changements et aller consulter votre vétérinaire traitant.

 

Je tiens à faire une remarque au sujet des vocalisations : le chat ne miaule pas facilement lors de douleur Les seuls moments où vous risquez de l’entendre  (cri assez perçant) sont : lors des régurgitations des boules de poils, lors de crise d’épilepsie ou une douleur TRÈS prononcée.

 

 

Je rappelle qu’il  y a  deux molécules à éviter chez le chat : l’aspirine et l’ibuprofène  (ces molécules sont toxiques pour le chat)

 

La douleur chez le  chat après des chirurgies de convenance (castration – Ovariectomie)

 

On peut malheureusement  constater des chats souffrants après des chirurgies de convenance de type ovariectomie (stérilisation de chatte) ou  castration.

 

Lorsque vous récupérez votre compagnon après une telle chirurgie et si vous constatez ces signes  dans les heures et jours suivants:

 

Une position arc-boutée

La tête  en position basse et tournée vers la cicatrice

Se léchant de plus en plus sur la zone de la plaie opératoire

 

Je vous conseille de vous rendre chez votre vétérinaire  pour s’assurer qu’il n’y ait pas une infection !

 

 

Un chat qui a une convalescence post  opératoire de bonne qualité, est un chat qui dort « bien en rond », détendu, qui se lève sans problème, se déplace  avec la queue en l’air, est  interactif avec son environnement et a un appétit normal.

 

A l’heure actuelle, la médecine  vétérinaire propose  des protocoles d’anesthésie et de soins postopératoires bien rôdés et il est  dommage, voir inconcevable,  de constater  encore  des chats et des chattes souffrants  après des interventions chirurgicales.

 

Les  protocoles comprennent l’injection préopératoire (avant d’entamer l’intervention)   d’un analgésique de type morphinique, ensuite bien sûr un anesthésique  suivi d’une injection d’un anti-inflammatoire non stéroïdien de type carprofène .

 

 

En pratiquant de la sorte, on assure à l’animal  une récupération optimale après l’intervention et on va accélérer la  guérison. Car la douleur, bien sûr, empêche d’avoir une bonne guérison !

 

Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire pour vous  assurer s’il pratique ce type de prévention !

 

La gestion de la douleur  n’est plus une inconnue  et comme en médecine humaine, elle doit être au centre des intérêts des praticiens.

 

Les vétérinaires en sont de plus en plus conscients  et propose de plus en plus ce  traitement préventif avec comme conséquence une augmentation des tarifs, car ces produits ne sont pas gratuits.  

 

Mais en tant que propriétaire et attaché à votre animal, je pense que vous ne verrez aucun inconvénient  à ce que votre vétérinaire vous propose cette thérapeutique préventive.

 

 

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